Quand et comment planter les tomates ?

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Revoilà la reine du potager ! Que vous ayez vous-même semé vos tomates ou bien que vous ayez acheté des plants prêts à planter, on approche de la date fatidique de la mise en terre. Rien de difficile dans cette étape, mais quelques petits gestes bien orchestrés vous permettront d’obtenir de meilleurs résultats.

Préparer les plants à la plantation
Avant de se lancer dans la plantation de nos chères tomates, il est important de passer par une phase d’endurcissement. Les plants que vous avez semés ou achetés ont, pour la plupart, passés leur jeunesse bien à l’abri sous serre ou à l’intérieur de votre maison, parfois même sous lumière artificielle. Autant dire qu’on est loin des conditions réelles de la vie rude qu’elles mèneront à l’extérieur ! Il faut donc les habituer progressivement aux rayons brûlants du soleil, aux vents cassants, aux températures nocturnes fraîches, … Bref tout ce qui fait de notre jardin un milieu hostile mais que nous aimons quand même et que vos tomates apprendront à aimer aussi. Pour cela, deux semaines avant la plantation, il faut commencer à les sortir une à deux heures par jour puis augmenter progressivement la durée jusqu’à les laisser dehors jours et nuits. A ce stade, les plants pourront être repiqués. Pour en savoir plus je vous invite à lire un article que j’avais écrit sur l’endurcissement.

Une fois les plants prêts, c’est au (à la) potagiste de se préparer ! 2-3 pompes pour les plus motivés, 1 ou 2 flexions pour les moins motivés suffiront. Vous êtes maintenant prêts, on y va ?

Quand planter ses tomates ?
Chaque potagiste sait, par son expérience, à quelle date il peut planter ses tomates sans risque en fonction de son mode de culture ou de son climat. Il est très difficile de donner des dates précises mais je vais tâcher de vous donner quelques indications tout de même.

En pleine terre, on conseille traditionnellement d’attendre la fin des Saints de Glace (Mamert, Pancrace et Gervais) soit le 14 mai pour toute la France. J’ai toujours respecté cette date et je n’ai jamais eu de problèmes même si je sais que par le passé il y a déjà eu des gelées plus tardives, chez moi (Bretagne) le risque est minime.
Dans le sud de la France, il est, semble-t-il, possible d’avancer cette date d’une quinzaine de jours sans crainte (des lecteurs du Sud peuvent il confirmer ?).
Ces dates constituent les références. Il est toutefois possible de les avancer encore en fonction du mode de culture choisi. Par exemple :

Sous voile de forçage, on pourra avancer la plantation jusqu’à une semaine
Sous châssis ou au pied d’un mûr exposé au sud, on pourra avancer la plantation d’une à deux semaines
Sous serre, on pourra avancer la plantation de 15 jours à 1 mois
A ce stade, c’est véritablement l’expérience de chacun qui permettra d’apporter la bonne réponse car les micro-climats (parfois même au sein de votre jardin seulement) sont très importants pour la plantation de ces légumes.

Pour résumer : chez moi en Bretagne, je plante en pleine terre à la mi-mai et sous serre aux alentours du 1er mai. Je tente toutefois de temps en temps quelques plants plus précocement avec succès, que ce soit en pleine terre ou sous serre.

Comment bien planter ses tomates ?
Je vous le disais au début, rien de bien compliqué rassurez-vous. Plusieurs étapes et ingrédients ci-dessous sont facultatifs (accompagnés d’une *), ils offrent cependant de meilleurs conditions pour votre culture mais dépendent aussi de la qualité de votre terre.

Avant de commencer à toucher la terre (mais qu’est-ce que vous êtes impatients), regroupez les différents accessoires nécessaires :

Une bêche *
Une fourche-bêche *
Une pelle à main
Des tuteurs ou de la ficelle si vous cultivez sous serre
Du fumier composté ou du compost *
Des feuilles d’ortie et de consoude *
Du paillis (la paille de blé convient très bien à la tomate)
Un arrosoir (plein)
Vos tomates * (Ahah mais non, c’est pas facultatif ça…)
Une fois équipé, on peut se rendre sur le lieu de la plantation. Il s’agit maintenant de symboliser l’emplacement des différents plants de tomates en respectant les distances suivantes :

Les tomates taillées sur une tige (de grosse taille essentiellement) sont espacées de 50 à 60 cm
Les tomates non taillées (petit gabarit et les tomates cerises) sont espacées d’un mètre
Allez, maintenant on commence !

Préparer le trou de plantation *
Afin de limiter les besoin en eau de vos futures tomates, il faut leur permettre d’envoyer leurs racines en profondeur. Pour cela, je pratique un double-bêchage de mes trous de plantation. Ce n’est pas obligatoire si votre terre est déjà meuble en profondeur mais dans le cas contraire, vous économiserez ainsi de nombreux arrosages et donc aurez des tomates plus goûteuses !

Je commence par retirer la terre sur un fer de bêche (largeur et hauteur) et je la réserve dans une brouette
J’aère ensuite le fond avec quelques coups de fourche-bêche (sans retirer la terre)
Double bêchage

Ces deux étapes constituent le double bêchage permettant de fracturer le sol en profondeur

Apporter l’amendement de fond *
La tomate est gourmande, apporter un léger amendement de fond leur offrira un meilleur départ dans la vie ! Pour cela, je mélange à part égale la terre retirée du trou avec du fumier composté ou du compost et je comble le trou jusqu’à mi-hauteur.

Mélange engrais fond (1)
Ici mon mélange est constitué de 50% terre de jardin et 50% fumier de cheval composté !

Planter le pied de tomate
Il est maintenant temps de procéder à la mise en terre en tant que telle.

Dans le cas d’une culture avec tuteur, je plante mon tuteur en premier. Cela m’évite d’abimer les racines du plant qui arriverait si je posais le tuteur après plantation de la tomate.
Je dépote délicatement mon plant en prenant soin de ne pas le prendre par la tige (cela risquerait d’écraser de nombreux vaisseaux, fragiles chez ces jeunes plants).
Si mon plant est assez grand et qu’il me le permet, je retire les premières feuilles sur une dizaine de centimètres. Le plant doit cependant conserver au minimum 4 étages de feuilles afin d’assurer une bonne reprise, ne l’effeuillez pas totalement !
Effeuillage
Effeuiller les feuilles les plus basses permet d’enfouir la tomate plus profondément

Je pose mon plant dans le trou de plantation de manière à faire presque affleurer les feuilles restantes au niveau du sol (elles seront coupées lorsque le plant aura grandi afin de limiter les risques de mildiou). Le fait d’enterrer la tige permettra aux tomates d’émettre de nouvelles racines et ainsi d’avoir un bien meilleur système racinaire. Si possible, laissez le plant droit cela permettra d’obtenir des racines plus profondes mais si la profondeur du trou ne le permet pas, vous pouvez incliner le plant.
Plantation tomates (1)

Enfin je rebouche avec le mélange terre et compost du début sans tasser ! J’essaie, dans la mesure du possible, d’aménager une petite cuvette autour du plant afin d’éviter de mouiller le feuillage lors des arrosages.
Plantation tomates (2)
Les feuilles les plus basses seront coupées une fois le plant bien enraciné pour limiter les risques de mildiou

Arroser
Une fois le trou rebouché, verser au moins l’équivalent d’un demi arrosoir (par petites portions plutôt que de tout inonder) afin de bien faire adhérer la terre aux racines. Cela permettra de tasser bien plus délicatement que vous ne l’auriez fait à la main.

Offrir un amendement naturel *
On connait tous le conseil de jeter une poignée de feuilles d’orties au fond du trou de plantation. Je l’ai fait pendant longtemps, jusqu’au jour où l’on m’a fait réfléchir, à juste titre, sur cette pratique. Une honte que je ne l’ai pas fait avant et appliqué sans réfléchir une vieille croyance, d’autant que le cycle de l’azote est un sujet que j’ai travaillé pendant mes études ! Je vous explique dans l’encart suivant pourquoi il est plus intéressant de ne pas enterrer les orties, si vous le souhaitez, vous pouvez le zapper !

Lorsque les végétaux sont dégradés par les décomposeurs et les bactéries, ils libèrent de l’ammoniaque, un dérivé de l’azote. Les orties riches en azote, en libèrent de grandes quantités. Cet ammoniaque n’est pas la forme assimilable préférentiellement par nos légumes tel quel, il faut qu’il soit dégradé en nitrites puis en nitrates. C’est sous le stade nitrate que les plantes assimilent préférentiellement l’azote (excepté quelques plantes associées à des bactéries comme les légumineuses). Or, toutes ces transformations (décomposition du végétal et transformation de l’ammoniaque en nitrites, puis de nitrites en nitrates) ne se font que par des organismes aérobies (nécessitant de l’oxygène). Ainsi, lorsque l’on enterre profondément les feuilles d’orties, elles se retrouvent dans un milieu privé d’oxygène et donc sans organismes aérobiques. La dégradation est alors très mauvaise et ne conduit pas à une libération de nitrates bénéfiques à nos tomates. Pire, elles fermentent et peuvent entrainer des dommages aux racines.

Si vous avez été courageux et que vous avez lu l’encart précédent ou juste moins motivés, vous en arrivez à la question suivante : que fait-on des feuilles d’orties et de consoude que je vous ai demandé de récolter au début ? Eh bien, plutôt que de les enterrer, je vous conseille de vous en servir comme paillis autour des plants ou bien d’en faire un purin à verser dilué lors des arrosages ! L’effet sera bien meilleur !

Paillis ortie consoude (3)
Consoude et ortie, un duo de choc pour vos tomates : à utiliser en paillis !

Protéger le sol
Enfin, la dernière étape consiste à protéger toutes les bonnes choses que vous avez faites jusque-là en protégeant votre sol par un épais paillis (10 bons centimètres) dégagé autour des pieds dans un premier temps, puis jusqu’aux tiges une fois les tomates bien établies.

Tomate (1)

Et voici votre plantation réalisée en mettant toutes les chances de réussite de votre côté. Ne vous restera plus qu’à tailler vos tomates si tel est votre choix, arroser avec parcimonie et profiter des récoltes abondantes ! Et si par malheur, le mildiou commence à sévir, n’oubliez pas le bicarbonate de soude

Bonne plantation et bonne culture, j’espère que les récoltes seront bonnes ! Et vous alors, comment plantez-vous les tomates ?

Tout pour réussir ses premiers semis d’intérieur

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Faire ses premiers semis en intérieur permet de gagner un temps précieux, voire même indispensable. Surtout des années comme celle-ci, où les températures tardent à augmenter. Cependant, et on est tous passé par là, les premiers essais de semis intérieur échouent. Les graines ne germent pas, les semis meurent inexplicablement après la germination où encore les petits plants s’allongent démesurément jusqu’à en mourir eux aussi. Bref, de nombreux risques d’échec guettent nos précieux semis mais avec un peu d’expérience, on apprend à se doter des bonnes méthodes et du bon matériel.

Notre intérieur, un milieu inadapté

Si les semis ne réussissent pas dans nos intérieurs, c’est que les conditions qui y règnent vont à l’encontre de ce à quoi nos plantes sont naturellement programmées. Le spectre lumineux est filtré et atténué par nos vitrages, la température est plus élevée l’hiver avec notre chauffage, l’humidité ambiante peut être parfois nettement supérieure si l’on n’aère pas suffisamment, … Or lumière, température et humidité sont des critères essentiels de la réussite d’un semis et peuvent être la cause d’une formidable réussite comme d’un échec total !Prenons l’exemple du couple luminosité-température. A l’extérieur, la température est basse l’hiver, période à laquelle l’ensoleillement est faible lui aussi. A l’inverse, dès lors que l’ensoleillement augmente, les températures remontent. Nos plantes se sont naturellement calées sur ce cycle. L’hiver, avec les basses températures, très peu de graines sont capables de germer car elles “savent” qu’elles ne trouveront pas la luminosité nécessaire à la photosynthèse (phénomène indispensable à leur bonne croissance). Alors qu’au printemps, c’est l’explosion ! Toutes les graines germent et profitent allègrement des premiers soleils. Les plantes ont “appris” que lorsque la température dépasse un certain seuil, elles trouveront la lumière nécessaire à leur croissance. Le discours est un peu simplifié mais l’idée est là.Alors que se passe-t-il lorsque l’on fait nos semis à l’intérieur? Et bien, en chauffant, on dit à nos graines que c’est le moment de germer. Sauf, qu’une fois les cotylédons apparus (ces deux petites feuilles qui n’en sont pas vraiment et qui sont chargés d’assurer la photosynthèse pour le reste de la plante), ils se rendent compte que la luminosité n’est pas au rendez vous ! Et naturellement, ils vont tenter de la trouver en demandant à la tige de s’allonger, les semis se mettent alors à filer. Toutefois, la tige pourra toujours s’allonger ils ne sont pas prêts de trouver la luminosité nécessaire qui ne sera au rendez-vous que plusieurs semaines voir plusieurs mois plus tard ! Voilà pourquoi il est très important de bien contrôler la balance température-lumière.

Recréer les bonnes conditions

Bien entendu, les “bonnes conditions” vont varier selon les espèces cultivées. Les laitues seront bien moins exigeantes que les tomates, poivrons ou aubergines par exemple. Quand les premières germeront en étant simplement placées n’importe où dans la maison, les secondes auront besoin d’un chauffage supplémentaire. Quand les premières se satisferont d’une baie vitrée, les secondes apprécieront un éclairage artificiel pour ne pas filer. Bref, vous aurez compris qu’il n’est pas nécessaire d’investir la même chose pour tous nos semis.

Faut-il ajouter un chauffage artificiel?

Comme je vous le disais au dessus, certains légumes n’en ont pas besoin, la simple température intérieur leur suffit. Quelle chance, il s’agit de la plupart des variétés cultivées ! On peut par exemple citer les épinards, laitues, chicorées,poireaux, oignons, fleurs annuelles, etc.Pour d’autres légumes, venus de contrées plus chaudes, le chauffage est indispensable. C’est par exemple le cas des poivrons et piments qui germeront idéalement à une température de 28-30°C et des aubergines et physalis vers 25°C.Enfin, pour ce qui est des tomates, beaucoup conseillent de leur ajouter un chauffage. A mon sens, c’est inutile et pour vous en convaincre je vous invite à lire la comparaison que j’avais fait dans un article précédent.

Tout le matériel nécessaire

Alors pour ne rien oublier lors de vos prochains semis, voici une liste du matériel nécessaire. Vous trouverez pour chacun la mention indispensable ou utile (on peut s’en passer mais c’est quand même bien pratique =) ) ou facultatif selon les méthodes utilisées.

  • Du substrat (indispensable) : vous aurez l’embarras du choix entre tous les terreaux qui existent et le matériel de culture indoor qui est maintenant devenu accessible au plus grand nombre. Pour le terreau, préférez vous orienter vers un terreau universel (le terreau universel Geolia utilisable en bio de Leroy Merlin par exemple qui a été très bien noté par Terre Vivante) ou un terreau géranium et plantes fleuries. Evitez en revanche le terreau à semis, bien trop cher et qui n’apporte rien de plus. Vous pouvez aussi vous orienter vers les pastilles de tourbes/coco ou les éponges à semis. J’ai pu tester les éponges ROOT!T®, une marque HydroGarden (www.hydrogarden-hydroponie.com), en vente chez Hydrodiscount pour un semis de tomates et c’est génial, le semis est rapide, propre et réussi très bien (100% de germination dans mes tests !).
  • De contenants (facultatifs pour un semis en mini mottes pressées) : si vous utilisez un presse mottes, il n’y a pas besoin de godets et c’est l’avantage de la méthode ! Autrement, vous aurez besoin de plaques alvéolées, de godets, de terrines à semis, etc. Ici, je n’en avais pas besoin puisque ils sont compris avec les éponges ! Pensez à vérifier que ce soit percé pour éviter l’accumulation d’eau !
  • D’étiquettes (indispensables) : Si vous semez plusieurs variétés, il faudra vous y retrouver ! De petites étiquettes sont donc indispensables pour tout noter au feutre indélébile.
  • Semis tomates (2)

  • De graines (je mettrais bien facultatif mais bon =) ) : pour acheter vos graines, je vous renvoie vers mon comparatif des semenciers en ligne !
  • De la cannelle moulue ou du charbon de bois en poudre (utile) : les propriétés anti fongique de ces deux poudres permettent d’éviter le phénomène de fonte des semis à cause des attaques de champignons. On en saupoudre simplement un peu après avoir semer les graines.
  • D’une mini serre (utile) : elle n’est pas indispensable mais bien utile pour conserver une température homogène et maintenir une humidité constante. Vous pourrez opter pour un modèle tout simple que l’on trouve parfois sous le nom de propagateur, comme le mien, un propagateur large ROOT!T® (à gauche) ou alors pour une mini serre chauffée (à droite) qui me permettent chacun de caser environ 50 semis.
  • D’un système de chauffage (utile) : voire même indispensable pour les poivrons et aubergines par exemple. Si vous avez fait le choix d’une mini serre chauffante, le chauffage est inclus en revanche dans le cas du propagateur par exemple, il faudra racheter un système de chauffage comme un cordon chauffant ou, mieux, un tapis chauffant avec thermostat. Ce genre de tapis permet de chauffer plus uniformément ! Attention par contre à la surchauffe si vous ne mettez pas de thermostat
  • D’un système d’éclairage (utile) : ces systèmes sont relativement onéreux, aussi je vous conseille d’essayer une première année sans car il est possible que vos semis réussissent très bien chez vous devant une baie bien lumineuse. Si les semis filent et meurent, vous devrez peut être songer à investir. Quoiqu’il en soit le retour sur investissement est rapide quand on voit le prix des plants ! Vous aurez le choix entre les néons horticoles avec des systèmes clés en main ou bien les ampoule Eco CFL qui présentent l’avantage de moins chauffer !
  • D’une pouponnière (utile) : vous avez peut être déjà lu mon article sur l’enceinte de germination, il s’agit globalement d’une zone de confinement de vos semis pour les protéger de vos animaux domestiques par exemple (ce qui est mon cas avec les chats !). Outre ceci, cette enceinte permet de réfléchir la lumière, de maintenir la chaleur et de faire plus propre (je crois que sans ça Madame n’accepterait pas tous mes semis ^^). Au début, je l’avais bricolé avec un aquarium et c’est plutôt pas mal mais depuis que je m’intéresse à la culture intérieure pour améliorer mes semis je suis tombé sur ce que l’on appelle les chambres de culture ou HomeBox et je dois avouer que je zieute dessus depuis un moment. Et puis, j’ai eu l’occasion d’en essayer une, aux dimensions parfaites pour les semis (ce modèle). Ca se monte et démonte très facilement, c’est très léger et solide, l’intérieur est ultra réfléchissant (idéal pour démultiplier l’effet de votre éclairage), la grande ouverture permet un accès facile aux plantounes, ça se nettoie facilement, … Bref, je regrette de ne pas en avoir fait l’acquisition plus tôt et je compte bien en acheter une seconde car la première est déjà pleine (on doit pouvoir les empiler sans trop de problème)! L’inconvénient, c’est que cela représente une certaine somme, c’est vrai. Une idée cadeau peut être alors?
  • Et voilà, avec tout cela, vous voici parer comme des chefs ! Alors, j’ai présenté ici ce que je considère comme étant le meilleur matériel actuel (et que j’ai testé). Bien sûr, mis bout à bout, ça revient à assez cher aussi il est tout à fait possible de faire sans certains de ces objets, le mieux étant encore d’essayer et d’aviser le cas échéant si vous souhaitez les acquérir. Mais sachez que ça existe, c’est l’essentiel =).Bon semis à tous !

    La rotation des cultures au potager : 8 points pour s’en passer (2/2)

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    Cet article fait suite à celui publié il y a peu où je rappelais rapidement comment fonctionnait la rotation des cultures. J’y laissais déjà transparaitre mon point de vue, mais je trouve que la rotation des cultures est extrêmement dure à mettre en place dans nos potagers et d’ailleurs, est-elle vraiment nécessaire pour nous? Du coup, je réfléchis depuis quelques temps à une méthode qui me permettrait de ne plus me soucier de cette rotation qui me casse la tête tous les ans ! =). J’essaie ici de vous exposer les principes que je compte appliquer dès cette saison pour ne plus avoir à pratiquer de rotation stricte.

    Ce qui rend la rotation des cultures difficile dans un potager

    Alors dans l’article précédent c’était la théorie et sa concrétisation, ça vous parait déjà obscur ? Et bien attendez de voir la mise en pratique ! Malheureusement, de nombreux problèmes se posent à ce stade.

  • Mes besoins ne sont pas forcément les mêmes selon les catégories choisies. En effet, que ce soit par besoin ou simplement par affinité avec certaines cultures, il est difficile de cultiver autant de surface de chaque type de légumes, pour reprendre l’exemple précédent. Entre les tomates (j’aime cultiver de nombreuses variétés) et les courges (qui demandent beaucoup d’espace) déjà pour les légumes fruits je dépasse largement mes besoins en légumes feuilles… Si je dois attribuer la même surface pour ces deux types, je devrais soit me restreindre en légumes fruits (impensable =) ), soit cultiver bien plus de légumes feuilles que nécessaire (quel gâchis).
  • La planification est très compliquée. Un potager n’est pas une monoculture, on doit jongler bien souvent avec plus de 20 espèces, sans parler des variétés. Quelque soit la méthode de rotation choisie, on n’aura pas un légume par catégorie, comment les répartir alors au sein d’une même planche ?
  • Jouer avec les associations. Même si nombre d’entre elles ne sont pas vérifiables, il en est certaines qui ont fait leur preuve. J’ai par exemple remarqué que les courgettes appréciaient la présence des haricots, comment les associer si j’opte pour une rotation par famille botanique ?
  • Prendre en compte les vivaces. Alors là, celui qui trouve comment effectuer une rotation annuelle des cultures vivaces je lui tire mon chapeau !
  • Quelle position adopter en tant que jardinier ?

    Alors la rotation des cultures, c’est bien ou c’est pas bien ? Qu’est-ce que je dois faire dans mon potager, allez-vous me dire ? Là dessus, mon conseil serait, ne vous en faites pas avec une rotation psychorigide. Adoptez les pratiques avec un peu de bon sens !L’épuisement des ressources du sol n’est pas un argument en faveur de la rotation des cultures dans un potager bien mené. Le sol ne s’épuise pas de manière radicale, à moins d’être maintenu fertile à grands coups d’engrais minéraux. Pour peu que la vie du sol soit préservée dans votre potager, avec des pratiques respectueuses et une non utilisation de produits chimiques, alors le sol sera très stable et conservera longtemps les minéraux que vous lui apportez. Bien sûr, cela implique de mettre en place une fertilisation réfléchie. Alors pour résumer, on peut se passer de la rotation des cultures pour ce qui est de l’épuisement du sol avec deux principes très simples :

  • Une vie du sol préservée (travail du sol limité, non utilisation des pesticides, engrais minéraux, …)
  • Une fertilisation réfléchie (là-dedans je mets toutes les pratiques qui contribuent à l’enrichissement et l’aggradation du sol : compostage de surface, mulching, paillis, engrais vert, BRF, …)
  • Le second argument est plus difficile à contredire, même dans un petit potager. Il est vrai que faire une monoculture de pommes de terre, d’années en années, augmente le risque de voir surgir certains parasites ou certaines maladies. Parasites et maladies de plus en plus nombreux et redoutables au fil du temps. Alors comment éviter ceci même avec une rotation limitée ? Voici quelques pistes que j’applique jusque-là avec succès :

  • Limiter les risques d’apparition de parasites ou maladies en jouant avec les associations de plantes (plus faciles à mettre en place à mon sens que la rotation). Attention, je ne parle pas ici forcément des associations dites bénéfiques. Car si certaines ont fait leurs preuves (carottes/poireaux par exemple) d’autres restent très obscures ! Non, je parle ici d’éviter de cultiver des parcelles entières d’un même légume mais opter plutôt pour un méli-mélo de mini-parcelles (par exemple de 70x100cm). Cette répartition des légumes en mélange avec des fleurs et aromatiques est souvent très efficace pour brouiller les pistes. Je l’ai remarqué avec les choux et la terrible piéride. Dès lors où j’ai commencé à mélanger mes choux à d’autres cultures, j’observais nettement moins d’attaques et lorsqu’il y en avait, elles étaient très localisées et plus facile à enrayer donc. Pourquoi ? Eh bien parce que la piéride trouve principalement les choux au hasard. Le papillon virevolte et se pose régulièrement sur les plantes alentours, s’il s’agit d’un hôte potentiel il pond sinon il repart, etc. Dès lors que vos choux sont isolés, les chances pour la piéride de tomber sur un hôte chutent brutalement.
  • Ne pas laisser un parasite/maladie s’implanter durablement. Bien entendu, cela demandera une certaine attention mais rien d’extraordinaire, le but étant d’agir rapidement. Si l’on trouve des pontes de piéride sur un chou pour reprendre l’exemple précédent, on les écrase tout de suite et on n’attend pas qu’ils éclosent.
  • Enfin, si malgré tout l’un de vos légumes subit une attaque massive et bien pensez tout simplement à ne pas en remettre au même endroit avant quelques années.
  • Une question de bon sens tout cela !

    Pour résumer, une méthode pour se passer de pratiquer la rotation des cultures

    J’espère que vous y voyez déjà un peu plus clair, mais je vais tenter d’être encore plus synthétique en vous proposant une manière de vous éviter la corvée d’une rotation compliquée.

  • Ne pas cultiver de grandes planches en monocultures, mais préférer cultiver en mini-parcelles pour profiter de l’effet bénéfique de la biodiversité.
  • Pratiquer l’association plutôt que la rotation qu’elle soit spatiale, ce qui revient globalement au point précédent, ou bien temporelle, par exemple après une culture de tomates on sème des fèves on pourra alors en mai récolter les fèves et mettre une nouvelle culture de printemps (qui pourra d’ailleurs être tomates, c’est pratique pour la culture sous serre notamment)
  • Ne pas remettre un même légume au même endroit si l’on observe une maladie l’année précédente
  • Fertiliser intelligemment
  • Favoriser la vie du sol et les équilibres écologiques (ne pas utiliser de produits chimiques ni d’engrais minéraux)
  • Faire de la place aux fleurs et aromatiques dans le potager. Je le dis souvent mais les fleurs au potager ont un pouvoir à ne pas négliger. Outre le fait qu’elles améliorent l’esthétique, nombre d’entre elles auront un réel intérêt pour nos cultures de légumes soit en attirant des insectes bénéfiques (pollinisateurs, prédateurs de ravageurs), soit en émettant des substances néfastes pour les ravageurs (tagètes nématicides par exemple) ou encore en constituant des barrières physiques (les cosmos vont gêner le vol de la piéride et l’empêcher d’approcher des choux). Si vous avez un petit potager et que vous ne souhaitez pas allouer autant d’espace aux fleurs, alors tournez-vous vers les aromatiques qui remplissent tout à fait ce rôle et plutôt que de les cultiver toutes ensemble, dispersez les au potager.
  • Intégrer les engrais verts. Souvent, les engrais verts on les réserve pour la fin, pour combler les espaces inoccupés dont on ne sait que faire et finalement on trouve toujours une culture à mettre à la place. Nous sommes nombreux à avoir envisagé les engrais verts de cette manière, moi le premier. Mais depuis quelques temps maintenant, j’ai radicalement changé depuis que j’ai observé leurs bienfaits. Les engrais verts sont à planifier en premier !
  • Diversifier les cultures. Il faut parfois apprendre à sortir des sentiers battus et cultiver autre chose que les traditionnelles carottes, courgettes, haricots, tomates et salades ! Vous gagnerez à cultiver d’autres sortes de légumes, qui vous apporteront des saveurs nouvelles et participeront à faire de votre potager un écosystème en équilibre ! Sacrifiez un peu votre culture de carottes pour mettre quelques panais ou bien quelques rutabagas. A priori, vous n’aimez pas ça et vous n’y voyez pas d’intérêts à les cultiver ? Faites l’essai et vous changerez peut être de regard. Manger ces produits frais, que l’on a fait pousser soi-même les rend bien meilleurs !
  • Des salades toute l’année dans mon jardin

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    Parmi les légumes que tout jardinier cultive, même débutant, les salades occupent une place de choix. Peu exigeantes, faciles à vivre et si bonnes lorsqu’elles sont consommées fraîches cueillies, il serait en effet dommage de s’en priver. D’autant qu’un petit coin de jardin ou une jardinière suffisent. Seulement voilà, souvent les récoltes sont synchrones et l’on se retrouve avec vingt salades à couper en même temps sans quoi elles finissent irrémédiablement par monter en graines. Rassurez-vous, ça arrive à tout le monde, moi y compris… C’est pour cela que lorsque j’ai vu ce livre, j’ai sauté sur l’occasion ! Des salades à consommer toute l’année, c’est quand même tentant.Au travers de cet ouvrage, on apprend dans un premier temps que derrière ce que l’on appelle salades, se cache toute une diversité d’espèces et de variétés. C’est là tout le secret d’une autonomie en salade que nous livre Xavier Mathias, maraîcher bio et consultant pour la gestion des potagers du domaine de Chaumont sur Loire et du Château de Valmer.Rien ne m’a paru oublié dans cet ouvrage, depuis les généralités de la culture de salades (du semis à la récolte) jusqu’au choix plus spécifique des variétés. Le chapitre sur les semis m’a particulièrement conquis, grâce aux explications richement illustrées de pas à pas, qui rendent l’opération claire et parfaitement compréhensible.La suite du livre est tout aussi intéressante lorsque l’on aborde les fiches variétés (45 tout de même), brassant la culture de variétés classiques comme les laitues batavias ou les chicorées scaroles mais aussi (et surtout !) des variétés plus originales. Connaissiez-vous le chénopode géant, la claytone de Cuba, la ficoïde glaciale ou encore le cresson de Para au goût qui, parait-il, ne vous laissera pas indifférent ?Et bien sûr, un livre sur les salades sans aborder les petits tracas courants, limaces et escargots en tête, ne serait pas un bon livre ! Ici sont condensées les astuces de l’auteur, qui, pour en utiliser moi-même certaines, fonctionnent très bien !Bref, je ne suis vraiment pas déçu de cette lecture qui m’a appris de nombreuses chose pour réussir encore mieux mes cultures et surtout et pour ne plus composer mes salades de la même façon ! Ces plats auront maintenant une saveur bien plus riche !

    Pour en feuilleter quelques pages, rendez-vous sur la boutique de Terre Vivante :Comment semer, cultiver et récolter vos salades selon les saisons !Voici le premier livre exclusivement consacré à la culture des salades. Après un rappel des bases, l’auteur détaille 45 variétés.
    Un calendrier indique comment produire toute l’année.
    L’ouvrage pour semer, cultiver et récolter vos salades en toute saison.

    Une solution d’arrosage automatique gravitaire clé en main !

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    Je vous en parlais il y a peu, l’arrosage automatique sans eau courante ni électricité, ça marche contrairement à ce que certains veulent nous faire croire ! En revanche, il n’est pas évident de concevoir son schéma d’arrosage, ni de penser à toutes les pièces nécessaires. J’ai donc tout fait à votre place ! Voici ma solution clé en main.

    Le matériel nécessaire

    Pour rappel, après plusieurs essais erreurs sur le schéma à mettre en place (que je présente dans l’article en lien ci dessus), je suis parvenu à celui-ci pour irriguer deux parcelles rectangles de 6 m sur 1.75 m.
    Il est maintenant temps de vous détailler la liste des équipements que j’ai utilisé. A nouveau, je tiens à remercier la société Hozelock, qui m’a généreusement fourni le matériel nécessaire à mes différents tests. C’est la raison pour laquelle les produits présentés sont quasiment tous des produits Hozelock. J’ai choisi cette marque pour sa grande qualité mais aussi car on la trouve très facilement en jardinerie, vous ne devriez donc pas avoir de mal à vous procurer les différents accessoires. Mais, bien entendu, vous pouvez tout à fait utiliser des produits équivalents d’autres marques !

    La récupération d’eau

    Sur ce point, rien de bien original, l’eau de récupération est stockée dans une cuve IBC de 1000 L. On en trouve très facilement pour environ 100€ neuf, moitié moins d’occasion mais il vous faudra vous renseigner sur les produits qu’elle a contenu et bien la nettoyer avant usage !
    La mienne est blanche, ce qui induit une formation d’algues qui bouchent très rapidement le filtre mis en place par la suite. J’ai résolu le problème en glissant une bâche noire entre l’armature métallique et la cuve.
    Afin d’obtenir une pression suffisante j’ai posé cette cuve sur deux tréteaux métalliques à environ  1.20 m de hauteur. Ce n’est peut être pas obligatoire pour l’arrosage automatique et je n’ai malheureusement pas testé l’installation posée au sol. Si certains d’entre vous ont essayé n’hésitez pas à témoigner.
    Enfin, on trouve maintenant des cuves IBC équipées de robinets compatibles avec les tuyaux d’arrosage. Ce n’était pas le cas de la mienne, j’ai donc racheté un robinet dont vous trouverez les caractéristiques (particulières !) sur le site multitanks.

    Petit récap du matériel à ce stade :

    1 cuve IBC 1000L
    2 tréteaux métalliques de 1,20m de haut
    1 robinet compatible cuve IBC

    La programmation et l’acheminement

    En sortie de cuve, j’ai ajouté un sélecteur multi-voies (ici le modèle deux voies), ce n’est pas obligatoire mais cela me permet d’utiliser l’eau de ma cuve de différentes façons. Une voie est constamment reliée au circuit d’arrosage automatique tandis que l’autre peut servir à remplir un arrosoir ou être utilisée avec un tuyau quelconque.
    Vient ensuite un filtre, indispensable pour éviter que les goutteurs ne se bouchent constamment avec les petites impuretés présentes dans l’eau ainsi que les algues qui peuvent s’y développer. Pour ma part, j’ai utilisé celui présent dans un ancien régulateur de pression. J’ai simplement enlevé le bloc régulateur, inutile dans cette installation. Les filtres se trouvent vendus seuls, prenez seulement garde à ce que les raccords soient compatibles, ce qui est le plus souvent le cas.
    On en vient enfin à l’intérêt de la chose : le programmateur. Je vois deux gros avantages aux programmateurs : on n’oublie pas de couper l’arrosage (mais ça un simple minuteur le fait aussi bien, pour moins cher) et on peut arroser aux heures optimales (au lever ou au coucher du jour) lorsque l’on n’est pas forcément présent au jardin. Pour cela, Hozelock m’a fait parvenir leur dernier modèle, le Sensor Controller Plus. Ce n’est pas le programmateur le moins cher qui soit, mais son capteur de luminosité est top et évite de devoir le reprogrammer avec l’évolution des durées du jour. On choisit la fréquence d’arrosage (d’une fois par jour à une fois par semaine), la durée (de 2 à 60 minutes) et si l’on souhaite un arrosage au lever du jour, au coucher ou aux deux. Gros plus de ce modèle : le mode arrosage forcé qui permet, lorsqu’on le souhaite, d’arroser 10, 30 ou 60 minutes sans devoir dérégler toute la programmation. Enfin, toujours pour convenir à mon installation, il fonctionne à piles et surtout il n’a besoin d’aucune pression pour fonctionner !
    Comme je souhaite pouvoir arroser de façon indépendante mes deux plates bandes sous serre selon qu’elles soient en culture ou pas, j’ai ajouté un connecteur en Y avec vannes.
    Enfin, dernières pièces du circuit d’acheminement, tout simplement deux longueurs de tuyau d’arrosage de diamètre 15 mm, raccordé au connecteur Y par deux raccords rapides adaptés.
    Le récap :

    1 sélecteur multi-voies (facultatif)
    1 filtre
    1 programmateur à piles
    1 connecteur Y muni de vannes (facultatif)
    1 couronne de tuyau d’arrosage 15 mm
    2 raccords rapides 15 mm

    Le circuit d’arrosage

    Le circuit d’arrosage quant à lui, est constitué de 4 types de pièces. Pour ma configuration j’ai eu besoin tout d’abord besoin de tuyau polyéthylène de diamètre 13.6mm (16 en extérieur) et de tuyau à goutteurs incorporés tous les 33 cm (Hozelock ne faisant plus cette référence, j’ai acheté le modèle Rainbird Dripline XF trouvé au moins cher sur Jardinet). Je n’ai pas de consignes particulières concernant le tuyau polyéthylène, en revanche pour ce qui est du tuyau à goutteurs incorporés si vous choisissez un autre modèle, assurez vous tout de même que les goutteurs soient autorégulés et résistants au colmatage. Cela vous évitera bien des soucis !
    Enfin, pour assembler tout ça j’ai eu besoin également de raccords coudés 90° et de raccords de dérivations en T. Pour ces raccords, vous aurez le choix entre les modèles à bague (plus solides, plus faciles à assembler et évitant que les tuyaux ne se déboîtent) ou alors les modèles cannelés, amplement suffisants pour un système basse pression et nettement moins chers (attention, les liens que je vous propose sont avant tout pour vous montrer les modèles, les prix ne sont pas forcément représentatifs et dépendent beaucoup des vendeurs. Je vous laisse trouver les meilleurs prix comme des grands =) ).
    Le récap, toujours (les quantités et longueurs sont données pour mon schéma personnel) :

  • 1 couronne de tuyau polyéthylène 13.6 mm de 15 m
  • 1 couronne de tuyau à goutteurs incorporés autorégulés et résistants au colmatage 13.6 mm de 50 m
  • 6 raccords coudés 90° 16 mm (qui est le diamètre extérieur des tuyaux à relier)
  • 42 raccords de dérivation en T 16 mm
  • Le montage

    De la cuve au circuit d’arrosage, rien de compliqué dans le montage. Pour ce qui est du circuit en lui-même, il va y avoir de la découpe ! Les lignes d’arrosage (tuyau à goutteurs) courent sur toute la largeur de ma planche, j’ai donc voulu les couper au plus juste au début. Mais ça ne tombe pas bien vis à vis des goutteurs (qui sont espacés tous les 33 cm), ce qui entraine un peu de perte et un arrosage non uniforme (certaines lignes auraient eu 4 goutteurs, d’autres 5 voire 6). J’ai donc revu la longueur de mes lignes d’arrosage en me basant sur l’espacement entre goutteurs. J’ai débité des longueurs de tuyaux en coupant entre le 5ème et 6ème goutteur (soit environ 1.60m).
    Le tuyau polyéthylène est coupé à 50cm (espace entre 2 lignes d’arrosage) moins 2cm afin de tenir compte de la taille des raccords, soit 48cm.
    Hop, dans les raccords et on passe au suivant

    12 lignes d’arrosage et 22 inter-lignes découpées plus tard et voilà le résultat pour une plate bande, reste plus qu’à faire l’autre !Maintenant, tout est en place depuis un peu plus d’un mois et ça fonctionne parfaitement ! Il faut bien sûr combiner avec un bon paillis mais l’arrosage n’est maintenant plus un souci pour moi !