Le palo santo, un arbre originaire d’Amérique du Sud

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Salut à tous les amoureux de la nature ! Aujourd’hui, on va parler d’une plante vraiment intéressante : le palo santo. C’est un arbre originaire d’Amérique du Sud, et il a gagné en popularité ces dernières années en raison de ses propriétés aromatiques et spirituelles. Alors, si vous êtes curieux de découvrir ce que le palo santo a à offrir à votre jardin et à votre vie, suivez-moi. Vous pouvez acheter du palo santo en ligne comme sur Mayana.

Tout d’abord, le palo santo, également connu sous le nom d’ « arbre sacré » ou « bois saint », est un arbre qui pousse principalement en Équateur et au Pérou. Il appartient à la famille des Burseraceae, tout comme l’encens et la myrrhe. Cet arbre peut atteindre une hauteur allant jusqu’à 4 mètres, et il est célèbre pour son bois aromatique et ses feuilles aux vertus médicinales.

La première chose à savoir sur le palo santo, c’est que son bois est utilisé depuis des siècles pour ses propriétés spirituelles et purificatrices. Les peuples autochtones d’Amérique du Sud l’utilisent lors de cérémonies religieuses et de rituels de guérison. La fumée dégagée par la combustion du bois de palo santo est censée purifier l’air et éloigner les énergies négatives.

Maintenant, comment pouvez-vous intégrer le palo santo dans votre jardin ? Eh bien, vous pouvez planter un arbre si vous vivez dans une région adaptée à sa croissance. Il nécessite un climat chaud et sec, avec un sol bien drainé. Assurez-vous de lui offrir suffisamment d’espace pour grandir et prospérer.

Si la culture du palo santo n’est pas possible dans votre région, vous pouvez opter pour des pots ou des conteneurs. Plantez quelques graines ou achetez des plants préétablis dans des pépinières spécialisées. Veillez à les arroser régulièrement, mais ne les inondez pas, car le palo santo préfère les sols légèrement secs.

Une fois que votre palo santo aura atteint une taille suffisante, vous pourrez commencer à récolter les feuilles et les branches pour une utilisation spirituelle ou médicinale. La meilleure période pour la récolte est en fin de saison sèche, lorsque l’arbre est le plus actif.

Pour utiliser le palo santo comme encens, il vous suffit de sécher les branches coupées pendant quelques semaines. Ensuite, allumez-les pour profiter de leur parfum apaisant et purificateur. C’est une excellente option pour la méditation, la relaxation ou la purification de l’énergie de votre jardin.

En ce qui concerne les propriétés médicinales du palo santo, ses feuilles sont utilisées pour préparer des infusions. Elles sont réputées pour leurs effets anti-inflammatoires, antioxydants et analgésiques. Vous pouvez les utiliser pour soulager les maux de tête, les douleurs musculaires ou les problèmes digestifs.

Pour finir, le palo santo est une plante fascinante à ajouter à votre jardin si vous cherchez à améliorer l’ambiance spirituelle et aromatique de votre espace extérieur. Son histoire riche et ses multiples utilisations en font un choix intéressant pour les amateurs de plantes. Alors, pourquoi ne pas lui offrir une place de choix dans votre jardin ? Votre espace extérieur et votre bien-être pourraient en bénéficier grandement. À bientôt, chers jardiniers !

Pourquoi utiliser un brise vue ?

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Les brise-vues sont des éléments indispensables pour garantir la intimité de votre jardin et de votre terrasse. Ils ont également l’avantage d’être faciles à installer et peu coûteux. Découvrez dans cet article les différents types de brise-vues disponibles sur le marché et comment choisir celui qui conviendra le mieux à vos besoins!

Qu’est-ce qu’un brise vue ?

Un brise vue est un élément de jardinage qui sert à masquer une certaine zone du jardin. Il peut être constitué de plusieurs matériaux, comme des lattes de bois, des tiges métalliques ou des tiges en plastique. Les brise-vues peuvent être fixés au sol ou installés sur une structure mobile.

A quoi sert un brise vue ?

Le brise-vue est un élément important du jardin. Il permet de créer des espaces privés et sécurisés, tout en protégeant les plantes et le mobilier de jardin des intempéries. Il peut également servir à délimiter les propriétés et à empêcher les animaux errants d’entrer dans le jardin.

Les différents types de brise vue

Il existe différents types de brise-vue, tels que les brise-vue en tissu, en plastique, en bambou ou en feuilles. Les brise-vue en tissu sont généralement fabriqués à partir de nylon ou de polyester, ce qui les rend résistants aux intempéries et faciles à nettoyer. Les brise-vue en plastique sont également faciles à entretenir, mais peuvent être un peu plus fragiles que les autres types. Les brise-vue en bambou sont esthétiques et peuvent ajouter une touche exotique à votre jardin. Les brise-vue en feuilles sont également populaires et peuvent être facilement trouvés dans les jardineries.

Comment choisir un brise vue ?

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles vous voudriez utiliser un brise-vue. Peut-être que vous voulez cacher quelque chose de laid dans votre jardin, ou peut-être que vous voulez simplement créer une zone privée pour se détendre. Quoi qu’il en soit, il existe différents types de brise-vue et il est important de choisir celui qui convient le mieux à votre situation. Voici quelques conseils pour choisir le brise-vue idéal:

Tout d’abord, déterminez la hauteur dont vous avez besoin. Si vous voulez simplement cacher un objet inesthétique, un brise-vue de 2 mètres suffira peut-être. Mais si vous voulez créer une zone totalement privée, vous aurez besoin d’un brise-vue plus haut.

Ensuite, pensez à l’usage que vous souhaitez en faire. Si vous allez simplement l’utiliser comme écran contre le vent ou non.

Où acheter un brise vue ?

Les brise-vues sont une excellente façon de créer une intimité supplémentaire dans votre jardin ou sur votre balcon. Ils peuvent également être utilisés pour masquer un vis-à-vis peu attrayant ou pour créer un espace de repos et de relaxation à l’abri des regards indiscrets. Si vous souhaitez acheter un brise-vue, il existe de nombreux endroits où vous pourrez en trouver. Les magasins de jardinage et les quincailleries proposent souvent une large sélection de brise-vues, allant des modèles simples aux plus élaborés. Vous pouvez également regarder en ligne, car il existe de nombreux sites Web qui vendent des brise-vues.

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CRÉER SON POTAGER

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Entretenir le potager
Enrichir le terrain

Chaque année, les légumes absorbent une grande partie des éléments nutritifs du sol. Tous les ans, les apports d’engrais sont donc indispensables pour reconstituer les réserves et maintenir de belles récoltes.
Il existe deux grandes familles d’engrais : les engrais organiques (issus de la décomposition de matières naturelles) et les engrais chimiques. Le choix de l’un ou l’autre est affaire de philosophie car, employés avec discernement, ces deux types d’engrais seront bénéfiques pour vos légumes. Utilisés avec excès, ils risquent de nuire aux plantes comme aux nappes phréatiques. Les adeptes du bio opteront naturellement pour les produits organiques.
Les engrais apportent aux plantes trois éléments nutritifs majeurs :
– L’azote (symbolisé par N), qui favorise une croissance rapide des tiges et des feuilles. Les engrais riches en azote sont favorables aux légumes dont on consomme les feuilles : choux, salades diverses, oseille… Très soluble dans l’eau, il est très mobile dans le sol. En excès, il fragilise les plantes qui poussent de façon désordonnée. La corne broyée et torréfiée, le guano et le sang desséché contiennent une forte proportion d’azote.
– Le phosphore (P), élément d’harmonie entre le développement des tiges et celui des fleurs et des fruits. Peu soluble dans l’eau, il reste là où vous l’incorporez dans le sol. Tous les légumes en ont besoin. Les cendres et le guano apportent beaucoup de phosphore.
– Le potassium (K), indispensable au bon développement des fruits et des graines. Les légumes produisant des fruits et des graines en sont friands : tomates, aubergines, potirons, courgettes… La cendre de végétaux verts (déchets de jardin brulés) a la particularité de contenir beaucoup de potassium.
Les teneurs de ces trois éléments figurent obligatoirement sur les emballages des engrais chimiques sous la forme d’une succession de trois chiffres : d’abord l’azote, puis le phosphore et enfin le potassium. En revanche, ces indications n’existent pas pour les engrais organiques.
La fertilisation du terrain au potager répond à deux attentes :
– Une amélioration durable identique pour tous les légumes : la fertilisation nécessite alors l’emploi d’engrais dits à libération lente et complets contenant les trois éléments en proportion équilibrées. Ceux-ci sont incorporés au terrain à l’automne.
– Un petit coup de fouet personnalisé suivant les légumes cultivés (enrichissement rapide du sol) avec des engrais immédiatement assimilables par les racines, à appliquer au printemps. Leurs caractéristiques répondent alors aux exigences propres aux espèces cultivées : plus d’azote pour les salades, plus de potassium pour les tomates…

Etape suivante : Installer les plantes
Pour en savoir plus sur l’entretien vous pouvez consulter la fiche de culture de la plante que vous voulez soigner et entretenir sachez que le jardinage est un vrai remède contre la SPASMOPHILIE.

Les rotations des cultures : pourquoi et comment ?

Pour préserver la fertilité de votre jardin potager, ne cultivez pas les mêmes légumes aux mêmes endroits tous les ans. Il faut « faire tourner » les espèces d’une année sur l’autre : on parle de rotation ou de succession des cultures.
Divisez schématiquement la surface de votre jardin potager en trois parties :
– Sur la première, vous apporterez une importante quantité de compost ou de fumier (environ 2 brouettes pour 10m2) chaque automne. Au printemps suivant, elle sera réservée aux légumes les plus gourmands : tomate, courgette, potiron, aubergine, pomme de terre, choux, navet, poireau…
– Sur la deuxième, vous répartirez des légumes moins gourmands : carotte, céleri, fenouil, laitue, chicorée, topinambour… La première année de culture du potager (installation), incorporez une brouette de compost par 10m2 dans cette partie.
– La troisième sera consacrée aux légumes plus sobres : les légumineuses (pois, haricots, fèves), l’ail, l’échalote et l’oignon.
L’année suivante, vous enrichirez la parcelle consacrée aux légumes les plus sobres. Les légumes les moins gourmands occuperont alors la parcelle précédemment réservée aux légumes gourmands. Et ainsi de suite chaque année.
LES BIENFAITS DES ENGRAIS VERTS
entretenir son potagerLes engrais verts sont des plantes que l’on utilise pour enrichir le sol. Semés dans les espaces libérés par les récoltes successives, ils occupent le terrain à la place des mauvaises herbes. Au printemps suivant ou plus tôt en cas de manque de place, ils sont incorporés au sol grâce à un labour, après broyage si nécessaire, à la tondeuse à gazon par exemple. Ces matières végétales se décomposent dans le sol et l’enrichissent.
En outre, certains engrais verts comme les navettes, les colzas ou les moutardes permettent d’aérer le sol en profondeur grâce à leurs racines profondes et très ramifiées.
D’autres, tels que les légumineuses, le lupin, le trèfle blanc ou violet, la vesce ou la luzerne, sont capables d’absorber l’azote de l’air contenu dans le sol et contribuent à un enrichissement supplémentaire en azote (assimilable par les racines), l’aliment de la croissance des feuilles et des tiges.

La nécrose apicale (ou cul noir) de la tomate

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Si en pleine terre, le cul noir de la tomate est assez rare, il arrive assez fréquemment d’observer ce phénomène sur les plants cultivés en pots ou sous serre. Alors avant d’aller plus loin, sachez que la nécrose apicale n’est pas une maladie causée par un champignon ou un insecte indésirable. Inutile de traiter à tout va si vous faites face à ce problème.

Il est impossible de sauver un fruit atteint de cul noir, on peut simplement consommer les parties non nécrosées. En revanche, on peut prévenir ce problème et le limiter plus ou moins fortement avec quelques gestes simples.

Qu’est-ce qui cause le cul noir chez les tomates?
Alors si le cul noir n’est pas une maladie, qu’est-ce donc? C’est simplement une carence en calcium dans les fruits. Cette carence peut être induite par deux choses :

Une teneur en calcium trop basse dans le sol. Il s’agit de la cause la plus évidente mais elle n’est que rarement (pour ne pas dire jamais) en cause dans la nécrose apicale. A moins de très mauvaises pratiques jardinières (sol à nu en permanence, culture intensive et mono-culture pendant des années de suite), nos sols sont rarement en manque important de calcium.
Une mauvaise assimilation du calcium pourtant présent dans le sol mais qui n’est pas disponible pour la plante. En effet, pour être assimilable par nos plants de tomates, le calcium doit être dissous dans l’eau du sol pour être capté par les racines. Cette raison est de loin l’explication la plus plausible si vous observez le cul de vos tomates se noircir !
tomates cul noir

Comment l’éviter?
Pour mettre définitivement de côté la trop faible teneur en calcium de votre sol, vous pouvez effectuer un test de terre dans un laboratoire d’analyses spécialisé. Mais vous pouvez tout aussi bien vous concentrer sur la deuxième cause, c’est certainement elle la responsable !

Alors, si le calcium n’est pas assimilable par la plante c’est qu’il n’y a pas suffisamment d’eau dans le sol pour le dissoudre et le rendre disponible. C’est pour cette raison que l’on observe le cul noir majoritairement en période de grande sècheresse, sous serre ou en pot. Et donc si l’eau n’est pas présente, il faut l’apporter par des arrosages réguliers ! Je vous dis souvent que les tomates n’ont besoin que de très peu d’arrosages et que l’on peut même mener une culture sans jamais arroser. C’est souvent vrai mais il ne faut pas être borné et savoir qu’une vérité dans un cas, ne l’est pas nécessairement dans d’autres conditions. Il me faut donc nuancer mon propos pour vous dire, qu’en effet, en pleine terre, en extérieur et en condition d’humidité normale, la tomate peut se débrouiller sans arrosage. Toutefois, dès lors que l’on s’écarte de ce cadre, il est impératif d’être beaucoup plus vigilent et de savoir arroser si nécessaire.

Enfin, sachez que les variétés de formes allongées sont généralement plus sensibles à la nécrose apicale (Andine cornue, Banana legs, …). Cependant, je ne saurais pas vous dire pourquoi. Si certains d’entre vous ont une explication, je vous invite à nous en faire part en commentant !

J’espère que ces explications vous éviteront des déconvenues dans vos cultures ! En attendant, n’hésitez pas laisser vos témoignages et nous faire part de vos expériences !

Quand et comment planter les pommes de terre ?

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La pomme de terre est une culture que tout potagiste envisage, et c’est bien normal : elle est parmi le légume que l’on consomme le plus ! Moyennant quelques petites attentions, la pomme de terre est une culture facile qui se révèlera généreuse. Et niveau gustatif, une fois que vous aurez gouté aux patates de votre potager, difficile de revenir à autre chose ! Alors, lancez-vous.

Semis ou plantation ?
Peu de gens le savent mais la pomme de terre forme également des graines logées dans ses fruits. Le semis de ces graines peut être envisagé pour cultiver les pommes de terre car c’est souvent plus économique de se procurer des graines que des tubercules. C’est aussi la seule manière de se procurer des variétés très rares. Toutefois, le semis demande beaucoup de manipulation (semis en godets, repiquage) et présente l’inconvénient de ne pas toujours être fidèle à la variété voulue. C’est pourquoi on opte généralement, et je vous le recommande, pour la plantation de tubercules.

La prégermination, une étape intéressante
Faire prégermer ses tubercules de pommes de terre n’est pas indispensable mais permet de gagner deux à trois semaines. Pour une culture qui dure, selon les variétés, de 90 à 150 jours environ autant dire que c’est intéressant ! Pour cela, il suffit de disposer les tubercules à faire germer sur des clayettes dans un endroit très ensoleillé et frais (mais hors-gel) sans les superposer. Ainsi, on obtient respectivement des germes pigmentés et trapus, beaucoup plus solides que les longs germes blancs obtenus à l’obscurité. Une petite astuce que j’utilise depuis longtemps et qui me permet de faire germer mes pommes de terre très « proprement », je dispose les tubercules dans des boites à œufs. C’est l’idéal !

Il faut compter de 4 à 6 semaines pour obtenir une germination satisfaisante, il faut donc prévoir de mettre ses tubercules à germer entre janvier et février.

Germination bleue d’artois (1)
Mise en prégermination de pommes de terre Bleue d’Artois dans une boite à oeufs

Quand planter les pommes de terre ?
La période idéale pour planter les pommes de terre s’étale de la mi-mars à la mi-mai, à adapter selon les régions. Un point de repère traditionnel est de se fier à la floraison du lilas.

Dans le sud de la France et sur la côte atlantique, on peut planter à partir de mi-mars.
Dans les autres régions, mieux vaut patienter jusqu’à début avril.
Bien entendu, comme pour beaucoup de légumes, il est possible d’avancer d’une quinzaine de jours ces dates en utilisant des mini-tunnels ou un voile.

Comment planter les pommes de terre ?
Il existe plusieurs façons de procéder pour cultiver les pommes de terre, chacune présentant leurs avantages et leurs inconvénients. En voici, trois pour une culture au potager.

Points communs à toutes les méthodes : distance et amendement
Les distances de plantation sont communes à toutes les méthodes : 30 à 40 cm entre deux plants pour des pommes de terre primeures, 40 à 50 cm pour des pommes de terre de conservation ; 50 à 60 cm entre deux rangs.

L’amendement apporté à la plantation est également identique, la pomme de terre apprécie la potasse pour bien se développer. Un paillis de consoude au moment de la plantation lui sera très bénéfique. On peut également ajouter un peu d’engrais bio à base d’algues au moment de la plantation.

Consoude orties
La consoude, bien utile pour la culture des pommes de terre

La culture traditionnelle avec buttages
Il s’agit de la plus simple à mettre en place mais nécessite un travail important. Avant la plantation, la terre devra être décompactée assez profondément (sur environ 30 cm) à la grelinette par exemple. Par la suite, on ouvre un sillon profond de 10-15 cm dans lequel on place les tubercules aux distances indiquées ci-dessus, germes vers le haut (attention à la casse !), puis on referme et on paille avec une belle épaisseur.

Durant la suite de la culture, il faudra régulièrement buter les plants en enlevant le paillis et ramenant de la terre sur les plants puis replacer le paillis afin d’éviter que les tubercules n’émergent et ne verdissent. (maj avec commentaire de Fabrice : il est possible de former une butte dès la plantation des tubercules, évitant ainsi d’avoir à y repasser par la suite).

Les avantages de cette méthode

Ne nécessite que peu de matériaux
Le verdissement des tubercules est très limité
Les inconvénients

Nécessite de nombreuses interventions, avec un chamboulement du sol à chaque fois
Il faut retirer le paillis puis le remettre à chaque buttage

La culture de pommes de terre sous paille
Cette année, j’essaie cette méthode, las que je suis de devoir buter sans arrêt mes plants avec la méthode traditionnelle =). On part sur de même bases puisqu’il faut décompacter la terre sur environ 30 cm avec la grelinette. En antécédent, j’ai semé un engrais vert de phacélie qui a tenu tout l’hiver, la terre était déjà très belle et grouillait de vers à l’abri sous ce couvert dense. Ensuite, j’ai affiné grossièrement la surface au croc et râteau puis j’ai tiré un cordeau, pas de sillon à ouvrir, j’ai simplement posé mes tubercules en les enfonçant à peine dans la terre.

Dans cette méthode, les buttages sont remplacés par un épais paillis. 10 cm pour commencer et je compléterai au fur et à mesure de la croissance (par couches de 10 cm quand le plant dépassera de 20cm).

On peut remplacer la paille pour un compost demi-mûr en suivant la même méthode.

Les avantages

On ne travaille quasiment pas le sol
Pas d’efforts physiques à fournir
Les pommes de terre sont récoltées en écartant le paillis sans arracher le plant entier qui continue donc à croitre
Permet d’augmenter les rendements (apparemment d’une fois et demie pour la culture sous paille et de deux fois pour la culture sous compost) => Test en 2014 (comparaison culture sous paille et culture traditionnelle avec buttage) : rendement identique pour les variétés Bleue d’Artois et Désirée, deux fois moins sous paille pour les variétés Bintje et Sarpo Mira. Il faudrait néanmoins reconduire ce test pour des conclusions plus sûres.
Les inconvénients

Il semblerait que cette méthode soit plus sensible aux mulots => Vérifié en 2014, beaucoup de tubercules grignotés et de plants sectionnés.
Nécessite de grande quantité de matériaux (paille ou compost)

La culture de pommes de terre sous bâche plastique
La culture sous bâche se rapproche de celle sous paille sauf que cette dernière est alors remplacée par… Je vous le donne en mille : une bâche ! Vous ne vous en doutiez pas, hein ? Les distances de plantation sont toujours les mêmes de même que les distances inter-rangs. Ainsi, après avoir décompacté la terre, il faut poser dessus une bâche noire perforée dans laquelle seront découpés les trous de plantation. Les tubercules sont alors plantés à 10 cm de profondeur environ.

Les avantages :

La terre est réchauffée plus rapidement
Augmente les rendements à hauteur de la méthode sous paille
Pas d’interventions après la plantation
Les inconvénients :

Esthétisme douteux
J’ai toujours du mal à me résigner à employer le plastique au potager

Que ceux qui n’ont qu’un balcon ou une terrasse pour cultiver ne s’inquiètent pas, il est possible de cultiver ses pommes de terre hors-sol. J’ai testé la culture de pommes de terre en sac et je vous invite à lire les articles qui en découlent pour ceux que ça intéresse. J’ai obtenu des résultats mitigés mais je pense qu’il serait très facile de peaufiner la méthode pour obtenir de meilleurs rendements.

Et voilà, les pommes de terre sont plantées. Rendez-vous à la floraison pour les récoltes de primeures.

J’espère que cet article vous a été utile, un petit mot fait toujours plaisir !