Le resurfaçage des semis d’intérieur en godets?

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Les semis de poivrons, piments, aubergines et physalis semés en godets dans l’enceinte de germination et dans le scottex sont maintenant bien levés et il est temps de vous présenter une de mes petites techniques : le resurfaçage. Petit calendrierAvant de vous parler du resurfaçage, voici rapidement le calendrier de mes semis car je me suis rendu compte que ça m’était très utile de savoir comment s’étaient comportés mes semis les années précédentes. Peut être cela vous sera-t-il utile à vous aussi (tout au moins, je l’espère).

  • Les semis ont donc été réalisés le 8 février, jour lunaire propice
  • Le 11 février, les premiers plantules commençaient à émerger dans les godets tandis que la grande majorité des graines avaient germé dans le scottex (le coqueret du Pérou et le piment coiffe d’Evêque font de la résistance, comme d’habitude !)
  • Le 13 février, je mettais en godets les scottex
  • Le 18 février, toutes les variétés ont germé (j’ai au moins un “exemplaire” de chaque) et sont suffisamment développées. J’ai donc pu couper le chauffage de mon enceinte de germination. A ce stade seuls 5 godets sur la cinquantaine semés n’ont pas levé (10% de perte, c’est ce que je compte environ. Eh oui, même avec les meilleures conditions possibles, on dépend toujours des caprices de la nature !
  • Enfin hier (le 25 février), l’ensemble de mes plants sont bien développés et j’ai donc fait mon resurfaçage !

Le resurfaçage, mais qu’est ce qu’il a encore été chercher??Ne croyez pas que c’est une révolution, je n’ai rien inventé avec le resurfaçage. Cette technique est régulièrement mise en oeuvre par les jardiniers en pots qui consiste à remettre du substrat (en général une fois par an) dans les pots de manière à rétablir un niveau convenable et à renouveler l’apport d’éléments nutritifs pour la plante.Dans le cas des semis en godets, je vois deux avantages à pratiquer un resurfaçage : cela permet de rectifier un peu des semis qui filent et permet aux plants d’émettre de nouvelles racines (ce qui est particulièrement vrai et bien connu pour les tomates mais pas que).

Alors en pratique, c’est très simple. Lorsque les plants sont suffisamment forts (j’attends que les premières vraies feuilles commencent à émerger), je rajoute un peu de mélange à semis en maintenant bien droite la tige du plant. Rappelez vous, je vous avais dit lors de mes premiers semis que je ne remplissais jamais mes godets jusqu’au bord, voilà pourquoi. Je tasse doucement pour ne pas blesser le plant puis j’arrose avec de l’eau à température ambiante. Et voilà, il n’y a plus qu’à remettre sous la lumière artificielle car il y a encore trop peu de lumière naturelle et laisser faire ! Prochaine étape : le durcissement.

Où en sont les semis chez vous? Leur apportez vous des soins particuliers en cours de culture?

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