[Conseil de Terre Vivante] Pâté d’orties au sarrasin

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Partout on entend que, passée la désagréable sensation de sa caresse, l’ortie est délicieuse. Terre Vivante nous offre donc une recette pour en profiter durant tout l’hiver !

Description et usage

Doit-on présenter l’ortie ? L’ortie dioïque est la plus grande des orties et aussi la meilleure. Elle se dresse à 1,50 mètre du sol et pousse en colonies dans les décombres et les sols riches et humides. L’ortie pique, ce qui permet de l’identifier à coup sûr. Le lamier blanc (Lamium album) lui ressemble beaucoup, mais ses feuilles ne piquent pas et ses fleurs blanches typiques des plantes de la famille des Labiées (menthe, sauge…) n’ont rien de comparable avec les minuscules fleurs vertes en grappes pendantes des orties.On prélève les pointes d’orties qui ont un goût plus agréable. Le reste de la plante aura une saveur plus prononcée. On consomme l’ortie crue ou cuite, salée ou sucrée et on peut facilement la faire sécher.

Nutrition/vertus

L’ortie contient deux fois plus de protéines que le soja (40 % de son poids sec et 9 % de son poids frais). Elle est riche en vitamine A, C et en minéraux (fer, silice, potassium, magnésium, calcium…). Elle soulage l’arthrite et les rhumatismes. Ses propriétés nombreuses (dépurative, tonique, diurétique, hypoglycémiante…) en font une des plantes les plus importantes de la flore comestible.

Période de récolte

On récolte les orties dès le printemps, si possible avant la floraison, jusqu’à l’automne. Les gants sont quasi indispensables évidemment.

Pâté d’ortie au sarrasin

Préparation: 20 minutesCuisson : 20 minutes

 Ingrédients pour un pot de 400 à 500 ml :

  • 200 g de pointes d’ortie
  • 100 g de kasha (graines de sarrasin grillé)
  • 30 g de graisse de canard ou 3 c. à soupe d’huile d’olive
  • 1 petit oignon
  • 1 gousse d’ail
  • sel et poivre

Faites chauffer un demi-litre d’eau dans une casserole. Plongez-y le kasha, et faites cuire à petit feu pendant 10 minutes. Égouttez.Ébouillantez les pointes d’ortie, puis égouttez-les avant de les hacher (cette opération permet de supprimer le côté urticant, mais on peut aussi les hacher fraîches.)Hachez l’oignon et l’ail pelés et dégermés.Faites fondre la graisse de canard dans une petite cocotte ou une poêle. Faites fondre l’oignon, puis l’ail pendant quelques minutes. Ajoutez enfin les orties et le kasha. Salez et poivrez, mélangez et prolongez la cuisson pendant 5 minutes à couvert et à feu très doux.Mixez le tout. Mettez en pot et laissez refroidir.

Je cuisine les plantes sauvages

Le conseil de Terre Vivante de ce mois de septembre est tiré du livre “Je cuisine les plantes sauvages, 50 recettes pour accomoder mes cueillettes” d’Amandine Geers et Olivier Degorce aux éditions Terre Vivante. Cliquez sur la couverture pour pouvoir feuilleter quelques pages supplémentaires !

Observer, récolter, cuisiner ! Amandine Geers et Olivier Degorce présentent 24 plantes sauvages comestibles : plantain, pourpier, ail des ours, lierre, menthe, amaranthe, etc. Elles ont été sélectionnées pour leur identification facile. Les nombreuses illustrations permettent de les reconnaître afin de les récolter sans risque dans la nature. Ils rappellent leurs vertus et donnent des conseils de cueillette. 50 recettes, salées et sucrées, prolongeront les balades jusque dans l’assiette avec des saveurs originales.Amandine Geers et Olivier Degorce, cuisiniers et photographes culinaires, proposent des ateliers de cuisine saine à travers leur association What’s for dinner. Ils sont auteurs de plusieurs livres culinaires dont Aujourd’hui, je cuisine végétarien et Je mange « paléo » (ou presque !).Paru en avril 2015 – 144 pages – 12 € – Collection Facile & bio

Et vous quelles sont vos recettes de plantes sauvages ?

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