Nettoyer son potager, oui mais…

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Je vous en parlais dernièrement, en automne on nettoie son potager. Les cultures d’été sont terminées ou se terminent, la plupart des légumes fruits ne mûriront plus, les maladies se développent. Bref, autant de raison pour faire place nette dans son potager. Faire le grand ménage, oui mais … sans pour autant tout retirer. En effet, les végétaux encore en place sont d’une grande importance pour toute la biodiversité du jardin (peut être même encore plus qu’en été). Parmi tous les services que ces plantes rendent, il y en a 3 principaux qui m’ont convaincu d’en laisser au potager :

  • Ressources alimentaires
  • Protection contre l’érosion
  • Refuges hivernaux

Les deux premiers sont très faciles à vérifier au jardin. Aujourd’hui, j’ai profité du beau temps pour réaliser quelques petites récoltes au potager et je me suis posé la question de retirer mes cosmos géants qui commencent à dépérir et dont l’esthétique laisse maintenant à désirer. Seulement en m’en approchant un peu, voici ce que j’ai pu observer.DSCF2401Les dernières fleurs encore présentes sont le lieu de bourdonnements intempestifs des dernières travailleuses de la saison et représentent pour elles un véritable garde manger automnal. Il serait dommage de les priver de cette manne alimentaire simplement pour une question d’esthétique… Et pour ceux qui resteraient sceptiques, n’oubliez pas que ces pollinisateurs vous seront d’une aide précieuse l’année prochaine pour obtenir de belles récoltes de courges par exemple ! Dans une toute autre catégorie, je laisse également faner mes fleurs de tournesol sur place. Ce n’est pas très joli mais les graines contenues dans les fleurs sèches sont une vraie aide pour les oiseaux.Toujours dans mon tour du potager j’ai pensé à retirer mes pieds de capucine qui, pour le coup, ne sont plus en fleurs. Mais j’ai remarqué qu’autour de mes plants, où la terre était plus découverte, les pluies des derniers jours avaient fortement tassé la terre. En revanche, sous les plants, la terre était meuble et humide certes mais pas gorgée d’eau comme à côté. Je voyais déjà les travaux d’aération du sol qui m’attendaient le printemps prochain si je retirais ces plants. Alors, les capucines resteront en place le temps que j’ai suffisamment de feuilles mortes pour pailler mes plates bandes ! C’est toujours ça de gagné.Pour ce qui est des refuges hivernaux, c’est plus difficile à observer mais il est bien connu que des parcelles encore couvertes procurent des situations plus appréciables pour les auxiliaires du jardin que des parcelles mises à nue. Les écarts de températures y sont moins brutaux et la couverture végétale suffit parfois à protéger le sol des gelées. Encore une raison de conserver quelques plantes couvrantes le temps d’avoir suffisamment de matériaux pour mulcher.Et vous, de quelle manière nettoyez vous votre potager pour l’hiver?

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