Test vaporisateur Hozelock

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Aujourd’hui, j’entreprends le test d’un vaporisateur de chez Hozelock, marque bien connue de l’arrosage.Assemblage du produitA la livraison, le produit est « en kit ». La construction n’est toutefois vraiment pas difficile et bien détaillée dans le petit livret qui accompagne l’ensemble. Le système de raccord semble très bien conçu car je n’ai pu constaté aucune fuite pour le moment. Il faut simplement ne pas hésiter à bien serrer les vis de raccordement. C’est donc en moins de 5 minutes que le tout est prêt à l’emploi.UtilisationCe vaporisateur est très agréable à utiliser, le « Last drop system » dont il est équipé, qui permet de vider entièrement la cuve après avoir pompé le nombre de fois indiqué dans le livret, est vraiment appréciable. C’est pratique lors de traitement des arbres par exemple pour lesquels il devient inutile de descendre et remonter constamment à l’échelle pour repressuriser le vaporisateur. La poignée assure une bonne prise en main et la large gâchette (verrouillable) facilite l’utilisation et ce, même les mains mouillées. Comme souvent la buse réglable permet de passer d’un jet diffus à un jet concentré (utile pour chasser les pucerons !).Autres petits détails bien pensés, la valve de dépressurisation de sécurité qui permet d’ouvrir facilement le vaporisateur même encore sous pression, le système de sangles qui permet un port en bandoulière ou dorsal (même si cette position devient vite inconfortable) et surtout la filtration au niveau de la gâchette qui se débouche très facilement (bien plus que lorsque c’est la buse qui est bouchée…). Le pulvérisateur est également équipé d’un bouchon verseur (dont je ne pense pas avoir l’utilité étant donné que je n’utilise pas de produits chimiques) et d’un système de rangement qui pourrait être amélioré je trouve. En effet, la lance est difficilement clipsable à l’endroit qui lui est dédié.ConclusionPoints forts :

  • Le « Last drop system »
  • La qualité des raccords
  • La filtration au niveau de la gachette
  • Points faibles

  • Le prix (45€) plus élevé que beaucoup de modèles disponibles mais inférieur à ceux des autres marques haut de gamme
  • Le rangement, qui malgré de nets efforts n’est pas optimal à mon avis
  • Test produits d’arrosage Hozelock

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    Un nouveau genre d’articles sur mon blog, les test produits (je ne fais pas cela pour de la publicité mais bien pour tester ces produits). En effet, un certain nombre d’entre vous me demandent régulièrement mon avis sur l’utilité de certains produits ou bien sur la qualité de certaines marques. Afin de pouvoir vous renseigner au mieux, j’ai entrepris de contacter quelques entreprises d’outillage et d’accessoires de jardinage afin de tester leurs produits. Aujourd’hui, c’est un échantillon de la gamme d’arrosage Hozelock que je vous présenterais. Mon avis est totalement impartial sur ces produits !
    Au programme du test aujourd’hui donc :

    • Un tuyau poreux
    • Un programmateur Aqua Control Plus
    • Des supports pour tuyaux
    • Des raccords pour tuyaux
    • Un tuyau d’arrosage Super Tricoflex

    Le tuyau d’arrosage, souple et facile à manier m’a servi à l’arrosage de mes carrés potager tandis que le reste de la gamme m’a servi à mettre en place un arrosage automatique de ma parcelle de tomates.Aspect général des produitsAvant même l’installation et l’utilisation des produits, j’ai tenté d’observer leur qualité. Les tuyaux sont impeccables, aucun signe de faiblesse par endroit comme on peut en trouver parfois (zones plus fines qui finiraient par se rompre, petits défauts dans la matière). Bref, les finitions sont très bonnes. Pour ce qui est des raccords, même constat.Mise en placeJ’ai décidé de placer le tuyau poreux dans ma parcelle de tomates et de piments sous serre avec le programmateur. Si tout se passe bien, l’arrosage de mes tomates ne sera plus un souci. Il m’a fallu 30 minutes pour faire cheminer les tuyaux entre mes plants, déjà grands. Je pense pouvoir réduire le temps d’installation de moitié en plaçant tout ça alors que les plants sont encore petits. Cette simplicité d’installation est due en grande partie aux supports pour tuyaux qui ressemblent en gros à des sardines de camping sur lesquels on clipse le tuyau. Je ne les aurais probablement pas achetées à première vue, c’est le genre de chose qui casse dès la première installation, mais en réalité ils sont bien plus solides qu’ils n’y paraissent et facilite réellement l’installation (vous pouvez en voir un installé sur la photo suivante). Concernant le tuyaux poreux, il est un peu rigide et un peu difficile à manier pour l’installer en le faisant serpenter comme je l’ai fait, mais les supports, encore une fois, permettent d’y remédier. Je pense également que le fait qu’il soit neuf n’aide pas, cela devrait être plus simple à la saison suivante. En revanche, le fait qu’il soit déjà équipé d’un embout de raccord est très pratique et évite d’avoir à le poser soi même, ce qui limite les risques de fuite.Le programmateur quant à lui est assez simple à programmer, malgré le fait qu’il impressionne au début !Comme je le disais, j’ai aussi pu tester les raccords de tuyaux. L’installation est vraiment très simple, 10 secondes et c’est installé, ça ne fuit pas et on n’en parle plus.UtilisationUne fois tout le système d’arrosage automatique installé, l’utilisation est assez limitée.. J’ai programmé deux arrosages de 30 minutes par semaine. Cela fait quatre semaines (dont 2 de vacances) et il semblerait que cela suffise (le paillis y est pour beaucoup). L’eau perle doucement tout le long du tuyau poreux, il n’y a pas de jets d’eau qui risqueraient d’éclabousser le feuillage malgré un débit important. Merci le régulateur de pression dont il est équipé !Le tuyau Super Tricoflex me sert sur les carrés potagers et il est idéal pour cela ! Très facile à manier, je peux facilement circuler entre mes planches pourtant très rapprochées et ce, sans abîmer mes légumes. Aucun problème de noeuds qui se forment, ce qui évite le mouvement bien connu des jardiniers de « l’ondulation du tuyau » et évite ainsi de se déboîter l’épaule :). En revanche, je trouve le débit du 15 mm trop faible pour cette utilisation, mieux vaux opter pour un 19 je pense. Autrement, je l’ai raccordé à une rallonge personnelle que je dois régulièrement déconnecter pour la connecter à un pistolet pour l’arrosage d’une autre parcelle. J’ai donc utilisé le raccord « stop eau » qui fonctionne admirablement bien. Fini le pincement du tuyau pour éviter d’avoir à aller couper le robinet pour changer d’arrosage ! C’est vraiment très appréciable. J’avais déjà acheté un raccord stop eau mais il fonctionnait qu’à moitié et fuyait pas mal. Avec ces raccords, aucun souci de ce côté. Le manchon flexible semble bien consolider le tout et évite que le tuyau finisse par se déboîter, vous offrant une belle douche, à voir dans le temps ce que ça donne.Hozelock confirme sa place parmi les leaders du marché de l’arrosage avec ces produits. Ils sont vraiment d’une grande qualité, il semblerait que tout ait été pensé pour optimiser le confort d’arrosage. Seul hic : le prix assez élevé du programmateur et du tuyau super Tricoflex (garanti 30 ans mais quand même). Ce qui est d’ailleurs étonnant car paradoxalement les autres produits sont plutôt abordables.

    Test cloche et tunnel potager Pouss’vert

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    Je reçois régulièrement des demandes pour avoir mon avis sur l’utilité de tels produits. J’ai donc obtenu récemment un ensemble de tunnel de forçage Modull’O et de cloche de culture Pouss’vert de chez MV industries, de fabrication française s’il vous plait.Aspect général des produitsLa qualité semble au rendez vous, tout est coulé d’un seul tenant, aucunes soudures qui finissent par se rompre (j’ai déjà eu ce problème sur d’anciennes cloches). Le plastique (recyclé) est relativement épais et semble solide. Enfin, les finitions sont propres et de qualité.Mise en placeJ’ai testé la cloche potagère sur une poirée, dans mon potager en carré. La mise en place est très simple et grandement facilitée grâce aux piquets de fixations (vendus à part). Aucun problème de cloches qui s’envolent les jours de grands vents.Le tunnel quant à lui a rejoint ma parcelle de haricots verts, mais j’aurais aimé en avoir l’utilité dans mon potager en carré et vous allez vite comprendre pourquoi : l’ensemble tunnel et embouts de tunnel mesure environ 1,20m sur 40 cm. Oui, précisément la dimension de trois carrés de culture au sein d’une planche. Il est également équipé de ces fixations. La grande force de ces tunnels (outre leurs dimensions parfaitement adaptées au potager en carrés) c’est qu’ils sont extrêmement modulables. Vous pourrez ainsi, avec plusieurs jeux de tunnel, former des lignes plus ou moins longues, former des mini-serres (de la taille d’un carré tiens encore) avec seulement les embouts, etc. Enfin, comparé aux autres produits du genre, toile tendue sur des arceaux plastiques, la mise en place est nettement simplifiée.UtilisationL’usage au quotidien est très pratique et il semblerait que tout ait été pensé. Les deux gestes indispensables dans les cultures sous abris (arrosage et aération) sont grandement simplifiés. En effet, cloche et tunnel sont équipés de réserves d’eau sur le dessus et d’aérations. Nul besoin de retirer le matériel pour l’arrosage et la ventilation.Les réserves permettent même la récupération des eaux de pluies. Petit plus, apporté par les piquets d’ancrage du tunnel (vendus à part eux aussi) : la possibilité de ventiler les cultures en soulevant un côté du tunnel en le faisant reposer sur les piquets. Sincèrement, a priori accessoires, tous ces petits éléments apportent un grand confort d’utilisation.RésultatsMaintenant que j’ai un peu de recul sur ce matériel, je peux vous dire qu’ils sont extrêmement efficaces. Jugez par vous même avec ces photos :A droite la poirée sous cloche dépasse allègrement les 50 cm de hauteur alors que celle cultivée en plein air n’en est qu’à une vingtaine.Avec les haricots, c’est vraiment spectaculaire. A droite du cordeau, la rangée cultivée sous tunnel (déjà en fleurs), à gauche, celle en plein air (tout juste germée). Bon la densité n’est pas extra mais lorsque j’ai retiré le tunnel mon chien s’est fait un malin plaisir d’aller gratter dans la parcelle..Bref, ce sont des produits que je conseille vivement car ils sont vraiment d’une grande qualité, d’un usage facile et surtout présentent d’excellents résultats. Même s’il n’est pas nécessaire d’en couvrir toutes les cultures, ce matériel par exemple permet d’échelonner des récoltes sans avoir à échelonner les semis tant ceux sous tunnel ou cloche prennent de l’avance. Seul hic que je vois à ces produits, c’est qu’ils ne sont disponibles qu’en une hauteur. Or les 35 cm sont vite atteints avec certaines cultures. Je n’ai pas trouvé les prix des tunnels, mais les cloches sont très abordables (6,90€ la cloche et 3,90 le lot de 10 piquets).

    Tailler ou ne pas tailler ses tomates, retour d’expérience

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    Une grande question que voilà ! La taille des tomates, certains en sont convaincus, d’autres ne veulent pas en entendre parler. Moi de mon côté, je n’avais jamais été très rigoureux là dessus. Quand, j’y pensais ou que vraiment un plant de tomates devenait trop envahissant, je taillais un peu. Et puis, j’ai eu ce nouveau jardin dans lequel j’ai voulu essayer un petit potager pour voir ce qu’il est possible de cultiver en espace réduit. Autre contrainte, les cultures étant hors serre, il me fallait les hâter au maximum. Et justement, il me semblait avoir retenu d’anciennes lectures que la taille des tomates était un bon moyen d’obtenir des récoltes un peu plus précoces et de gagner de la place sans trop perdre en productivité. J’ai donc tenté l’expérience.

    L’expérience

    Attention ! Avant de m’attirer les foudres des plus rigoureux d’entre vous, je préfère être clair sur un point : ces résultats ne sont pas à prendre au pied de la lettre mais constituent plus une piste de réflexion pour la suite. En effet, je n’ai pas pu expérimenter suffisamment en détail pour tirer des conclusions irréfutables (plusieurs variétés, plusieurs plants de chaque, plusieurs tailles, dans plusieurs régions, …). Très contraint par la place limitée, je n’ai pu comparer que deux plants mais pour lesquels j’ai tenté de faire au mieux :

  • Les deux plants étaient de la variété Ananas
  • J’ai réalisé moi même les semis et dans des conditions identiques
  • Les deux plants sont issus du même lot de graines
  • Les plants ont été mis en terre à la même date, dans les mêmes conditions et ils avaient alors des caractéristiques identiques (taille, développement racinaire, …)
  • Un plant est laissé complètement libre et n’est pas du tout taillé (hormis la taille de fin de saison pour aider les derniers fruits à mûrir)
  • L’autre plant était destiné à être taillé sur une tige (retrait systématique de tous les gourmands) mais lorsqu’une fourche est apparue (deux tiges de même grosseur), je n’ai pas eu le coeur de retirer l’une des branches. La taille est donc intermédiaire à celle sur une tige et celle sur deux tiges.
  • Résultats de la taille vs. non taille des plants de tomates

    Pour la comparaison, j’ai évalué plusieurs critères. J’espère avoir été suffisamment exhaustif pour permettre une bonne comparaison. Ces critères sont en grande partie des exigences personnelles pour me permettre de cultiver en espace réduit tout en ayant de belles productions. Pour chaque critère, en rouge ce sont les résultats obtenus sur le plant taillé (photo à gauche) tandis qu’en bleu figure les résultats du plant non taillé (à droite).

  • Précocité du premier fruit : identique (seulement plus précoce de deux jours chez le non taillé), je n’ai plus les dates exactes
  • Précocité de l’ensemble : l’ensemble des fruits sont arrivés à maturité ; 4 tomates encore vertes à l’arrachage
  • Nombre de tomates (hors vertes) : 15 ; 9
  • Poids moyen des tomates (hors vertes) : 237,4g ; 272g
  • Poids de la plus petite tomate (hors vertes) : 138g ; 144g
  • Poids de la plus grosse tomate (hors vertes) : 467g ; 488g
  • Poids total de la production (hors vertes) : 3,561kg ; 2,448kg
  • Goût : identique
  • Résistance aux maladies : identique, non touchées
  • Taille du plant : un peu plus de 2m ; environ 1m
  • Surface nécessaire (approximative) : 50cm² , 1m²
  • J’ajouterai aussi quelque chose de non quantifiable, la praticité. Il est beaucoup plus facile d’intervenir sur les plants taillés que ce soit pour la récolte ou les traitements préventifs (vaporisation de bicarbonate de soude).

    Conclusion

    Même si je n’ai pas retrouvé tous les atouts que l’on attribue à la taille des plants de tomates (plus gros fruits, plus précoces), je pense que dorénavant je taillerai mes plants. La place gagnée est vraiment importante, la production supérieure et il est plus facile de surveiller et d’intervenir sur ces plants. Des points essentiels pour moi ! Bon encore une fois, ces résultats ne sont pas irréfutables, ils ne concernent qu’une toute petite expérience. Donc j’en appelle à vous pour savoir si vous avez déjà expérimenté la taille (et laquelle) ou la non taille et quelles en sont vos conclusions? L’année prochaine, je m’intéresserai plus aux différentes tailles possibles (une tige, deux tiges, à l’algérienne, …). Et si vraiment j’en ai le courage, je me pencherai aussi sur une autre technique de la culture des tomates : l’effeuillage.

    S’il vous plait, si vous avez déjà comparé des plants non taillés à des plants taillés, pouvez vous faire part de vos observations? Et pour l’effeuillage? Un simple petit commentaire aidera beaucoup de personnes à se décider ! Merci d’avance à vous =)

    Une solution d’arrosage automatique gravitaire clé en main !

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    Je vous en parlais il y a peu, l’arrosage automatique sans eau courante ni électricité, ça marche contrairement à ce que certains veulent nous faire croire ! En revanche, il n’est pas évident de concevoir son schéma d’arrosage, ni de penser à toutes les pièces nécessaires. J’ai donc tout fait à votre place ! Voici ma solution clé en main.

    Le matériel nécessaire

    Pour rappel, après plusieurs essais erreurs sur le schéma à mettre en place (que je présente dans l’article en lien ci dessus), je suis parvenu à celui-ci pour irriguer deux parcelles rectangles de 6 m sur 1.75 m.
    Il est maintenant temps de vous détailler la liste des équipements que j’ai utilisé. A nouveau, je tiens à remercier la société Hozelock, qui m’a généreusement fourni le matériel nécessaire à mes différents tests. C’est la raison pour laquelle les produits présentés sont quasiment tous des produits Hozelock. J’ai choisi cette marque pour sa grande qualité mais aussi car on la trouve très facilement en jardinerie, vous ne devriez donc pas avoir de mal à vous procurer les différents accessoires. Mais, bien entendu, vous pouvez tout à fait utiliser des produits équivalents d’autres marques !

    La récupération d’eau

    Sur ce point, rien de bien original, l’eau de récupération est stockée dans une cuve IBC de 1000 L. On en trouve très facilement pour environ 100€ neuf, moitié moins d’occasion mais il vous faudra vous renseigner sur les produits qu’elle a contenu et bien la nettoyer avant usage !
    La mienne est blanche, ce qui induit une formation d’algues qui bouchent très rapidement le filtre mis en place par la suite. J’ai résolu le problème en glissant une bâche noire entre l’armature métallique et la cuve.
    Afin d’obtenir une pression suffisante j’ai posé cette cuve sur deux tréteaux métalliques à environ  1.20 m de hauteur. Ce n’est peut être pas obligatoire pour l’arrosage automatique et je n’ai malheureusement pas testé l’installation posée au sol. Si certains d’entre vous ont essayé n’hésitez pas à témoigner.
    Enfin, on trouve maintenant des cuves IBC équipées de robinets compatibles avec les tuyaux d’arrosage. Ce n’était pas le cas de la mienne, j’ai donc racheté un robinet dont vous trouverez les caractéristiques (particulières !) sur le site multitanks.

    Petit récap du matériel à ce stade :

    1 cuve IBC 1000L
    2 tréteaux métalliques de 1,20m de haut
    1 robinet compatible cuve IBC

    La programmation et l’acheminement

    En sortie de cuve, j’ai ajouté un sélecteur multi-voies (ici le modèle deux voies), ce n’est pas obligatoire mais cela me permet d’utiliser l’eau de ma cuve de différentes façons. Une voie est constamment reliée au circuit d’arrosage automatique tandis que l’autre peut servir à remplir un arrosoir ou être utilisée avec un tuyau quelconque.
    Vient ensuite un filtre, indispensable pour éviter que les goutteurs ne se bouchent constamment avec les petites impuretés présentes dans l’eau ainsi que les algues qui peuvent s’y développer. Pour ma part, j’ai utilisé celui présent dans un ancien régulateur de pression. J’ai simplement enlevé le bloc régulateur, inutile dans cette installation. Les filtres se trouvent vendus seuls, prenez seulement garde à ce que les raccords soient compatibles, ce qui est le plus souvent le cas.
    On en vient enfin à l’intérêt de la chose : le programmateur. Je vois deux gros avantages aux programmateurs : on n’oublie pas de couper l’arrosage (mais ça un simple minuteur le fait aussi bien, pour moins cher) et on peut arroser aux heures optimales (au lever ou au coucher du jour) lorsque l’on n’est pas forcément présent au jardin. Pour cela, Hozelock m’a fait parvenir leur dernier modèle, le Sensor Controller Plus. Ce n’est pas le programmateur le moins cher qui soit, mais son capteur de luminosité est top et évite de devoir le reprogrammer avec l’évolution des durées du jour. On choisit la fréquence d’arrosage (d’une fois par jour à une fois par semaine), la durée (de 2 à 60 minutes) et si l’on souhaite un arrosage au lever du jour, au coucher ou aux deux. Gros plus de ce modèle : le mode arrosage forcé qui permet, lorsqu’on le souhaite, d’arroser 10, 30 ou 60 minutes sans devoir dérégler toute la programmation. Enfin, toujours pour convenir à mon installation, il fonctionne à piles et surtout il n’a besoin d’aucune pression pour fonctionner !
    Comme je souhaite pouvoir arroser de façon indépendante mes deux plates bandes sous serre selon qu’elles soient en culture ou pas, j’ai ajouté un connecteur en Y avec vannes.
    Enfin, dernières pièces du circuit d’acheminement, tout simplement deux longueurs de tuyau d’arrosage de diamètre 15 mm, raccordé au connecteur Y par deux raccords rapides adaptés.
    Le récap :

    1 sélecteur multi-voies (facultatif)
    1 filtre
    1 programmateur à piles
    1 connecteur Y muni de vannes (facultatif)
    1 couronne de tuyau d’arrosage 15 mm
    2 raccords rapides 15 mm

    Le circuit d’arrosage

    Le circuit d’arrosage quant à lui, est constitué de 4 types de pièces. Pour ma configuration j’ai eu besoin tout d’abord besoin de tuyau polyéthylène de diamètre 13.6mm (16 en extérieur) et de tuyau à goutteurs incorporés tous les 33 cm (Hozelock ne faisant plus cette référence, j’ai acheté le modèle Rainbird Dripline XF trouvé au moins cher sur Jardinet). Je n’ai pas de consignes particulières concernant le tuyau polyéthylène, en revanche pour ce qui est du tuyau à goutteurs incorporés si vous choisissez un autre modèle, assurez vous tout de même que les goutteurs soient autorégulés et résistants au colmatage. Cela vous évitera bien des soucis !
    Enfin, pour assembler tout ça j’ai eu besoin également de raccords coudés 90° et de raccords de dérivations en T. Pour ces raccords, vous aurez le choix entre les modèles à bague (plus solides, plus faciles à assembler et évitant que les tuyaux ne se déboîtent) ou alors les modèles cannelés, amplement suffisants pour un système basse pression et nettement moins chers (attention, les liens que je vous propose sont avant tout pour vous montrer les modèles, les prix ne sont pas forcément représentatifs et dépendent beaucoup des vendeurs. Je vous laisse trouver les meilleurs prix comme des grands =) ).
    Le récap, toujours (les quantités et longueurs sont données pour mon schéma personnel) :

  • 1 couronne de tuyau polyéthylène 13.6 mm de 15 m
  • 1 couronne de tuyau à goutteurs incorporés autorégulés et résistants au colmatage 13.6 mm de 50 m
  • 6 raccords coudés 90° 16 mm (qui est le diamètre extérieur des tuyaux à relier)
  • 42 raccords de dérivation en T 16 mm
  • Le montage

    De la cuve au circuit d’arrosage, rien de compliqué dans le montage. Pour ce qui est du circuit en lui-même, il va y avoir de la découpe ! Les lignes d’arrosage (tuyau à goutteurs) courent sur toute la largeur de ma planche, j’ai donc voulu les couper au plus juste au début. Mais ça ne tombe pas bien vis à vis des goutteurs (qui sont espacés tous les 33 cm), ce qui entraine un peu de perte et un arrosage non uniforme (certaines lignes auraient eu 4 goutteurs, d’autres 5 voire 6). J’ai donc revu la longueur de mes lignes d’arrosage en me basant sur l’espacement entre goutteurs. J’ai débité des longueurs de tuyaux en coupant entre le 5ème et 6ème goutteur (soit environ 1.60m).
    Le tuyau polyéthylène est coupé à 50cm (espace entre 2 lignes d’arrosage) moins 2cm afin de tenir compte de la taille des raccords, soit 48cm.
    Hop, dans les raccords et on passe au suivant

    12 lignes d’arrosage et 22 inter-lignes découpées plus tard et voilà le résultat pour une plate bande, reste plus qu’à faire l’autre !Maintenant, tout est en place depuis un peu plus d’un mois et ça fonctionne parfaitement ! Il faut bien sûr combiner avec un bon paillis mais l’arrosage n’est maintenant plus un souci pour moi !